Le coup d’envoie de la 42ème édition du festival international de Timgad a été donné hier mercredi 27 juillet. Quatre jours pour rappeler aux algériens que leur identité est millénaire contrairement à ce que veulent leur faire croire leurs gourous islamistes qui fixent l’existence de l’Algérie et son peuple au 7e siècle, date de l’invasion arabe, sous couvert de l’islam, de l’Afrique du Nord.
Dans une conférence de presse animée dans un hôtel de la ville de Batna à la veille de l’ouverture de la manifestation prévue du 27 au 31 juillet, le commissaire du festival, Youcef Boukhentache. a indiqué que « le festival culturel international de Timgad verra pour la première fois de sa création l’organisation d’un imposant défilé au chef-lieu de wilaya ».
« Ce défilé, a-t-il ajouté, sera une sorte de promotion et de publicité pour le festival qui s’est éclipsé pendant deux années à cause de la pandémie du coronavirus ».
Et c’est justement les images de ce défilé qui ont choqué et fait réagir les promoteurs de la culture et l’identité exclusive arabo-islamique de l’Algérie et du peuple algérien.
Sur les réseaux sociaux, la manifestation est fustigée par de nombreux jeunes algériens qui ne se reconnaissent pas dans cette identité que tentent de leur « vendre » ce qu’ils considèrent être « une falsification de l’histoire ». Outre les insultes et les procés en mécréance, c’est l’attaque par la moquerie qui caractérisent les commentaires.
Dans une publication sur sa page facebook, l’écrivain, Houari Bahri répond à ces attaques.
Ils écrit :
Houari Bahri : « Un peule qui rit du festival de Timgad. Pourquoi ne rient-il pas des poubelles et de l’insalubrité qui entourent leurs habitations ? Nous avons un complexe envers les arts, mais aucun complexe face aux ordures et la saleté qui nous entourent quotidiennement ».
Lire aussi : Macron pousse Lamamra à visiter la geôle de Jugurtha… Rome, 2125 ans après ! (Vidéo)