« Le sexe et la femme ». Les deux sujets de prédilection de la société ultra-islamisée algérienne sont encore dans l’actualité, cette semaine, C’est, donc, un sujet d’un Master soutenu au niveau de l’université de Tebessa qui agite les internautes.

Rien qu’à la lecture du titre, le ton est donné sur l’objectif visé : stigmatiser les femmes en abordant une thématique qui les visent directement. Ainsi, on peut lire sur le titre du sujet : « Réseaux sociaux et la déviation des jeunes filles – Exemple de Tik Tok et WhatsApp ».
Les commentaires :
« Les réseaux sociaux ne causent donc aucun problème aux hommes ou garçons, mais n’ont d’effets négatifs que sur les femmes ou filles », peut-on lire dans les commentaires sur facebook. « Rien que le choix du mot « INHIRAF » (déviation), on sent l’influence religieuse dans le projet », commente un autre.
Evoquant cet incroyable sujet de Master, sur sa page facebook, l’islamologue Said Djabelkhir s’interroge :

Said Djabelkhir : « Regardez où en est arrivé le niveau de l’université. Est-ce que ce sujet est réellement un sujet de Master ? Il n »est même pas digne d’être donné comme sujet à des éléves de 1ere AS. Comment a-t-il été accepté pour un master ? »
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