Un appel sur les réseaux sociaux daté de moins de 48 h, ayant reçu pas moins de 1272 likes et près de 300 commentaires positifs, fait réagir les internautes. Ainsi, ils sont nombreux à s’interroger sur l’objectif et les intensions cachées derrière cet appel à séparer les filles des garçons dans les établissements scolaires de la wilaya de Médéa. Et quel but vise de laisser les garçons entre eux et les filles entre elles, alors qu’ils sont en pleine crise d’adolescence et en proie aux changements hormonales qui en découlent et leurs effets sur leur sexualité !
Pour l’islamologue Said Djabelkhr, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une incitation et à la promotion de l’homosexualité. (NDLR : A préciser que l’islamologue est loin d’etre homophobe. Son commentaire n’ayant pour but que de dénoncer le fait de pousser des enfants hétérosexuels vers l’homosexualité).
L’Appel :
On peut lire ce qui suit dans l’appel, drapé d’intentions et de motivations religieuses, signé par un certain Mdz Mdz :

« Simple proposition pour la wilaya de Médéa : Que pensez-vous de lancer une requête à destination du ministère de l’éducation pour l’appeler à séparer les garçons des filles dans les écoles et les lycées pour stopper la mixité et ce qui en découle de fléau et de destruction des valeurs et des mœurs. Surtout que c’est la cause des mauvais résultats scolaires ces dernières années. Il faudrait qu’un maximum de parents, de pères, d’associations et même d’imams ou de simple citoyens se mobilisent et la signe. »
« Une promotion de l’homosexualité ! »
L’islamologue Said Djabelkhir a relayé sur sa page facebook une capture de cette publication. Il y a collé une photo d’une prière mixte organisée hier samedi 9 juillet en Égypte à l’occasion de l’Aid El Kebir. (Voir article)

Dans le commentaire qui accompagne les photos, l’islamologue livre son analyse de cette publication. Il écrit :

Said Djabelkhir : « Au moment où la mixité est de plus en plus visible dans plusieurs mosquées, certains chez nous viennent faire la promotion de l’homosexualité en appelant à séparer les garçons des filles dans les écoles.
Quand on met des murs en béton entre les filles et les garçons, où va aller le garçon, en plein âge d’adolescence, qui ne trouve autour de lui que d’autres garçons ? Il ne peut qu’aller vers une relation homosexuel.
C’est ce qui se passe dans les sociétés qui optent pour la séparation des filles et des garçons. Nous aimons juste se mentir en adoptant la politique de l’autruche qui met sa tête dans le sable en pensant que le chasseur ne la voit pas. »
Dans une publication sur sa page facebook, l’auteur Mouna Bekkis faisait, en juillet 2020, un constat similaire. Elle écrivait écrivait :

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