La triche au Baccalauréat revient dans l’actualité en Algérie plus qu’ailleurs. Alors que cet examen en est à son deuxième jour, ce lundi 13 juin, plusieurs acteurs de la société civile commentent ce phénomène devenu récurent et chacun y va de son diagnostic. Dans ce contexte, l’islamologue Said Djabelkhir y va du sien sous forme d’un constat suivi d’une petite question. Il écrit :

« 06 ans : Éducation islamique
18 ans : coupure du net pour éviter la triche au BAC.
Quelle est l’utilité de l’éducation islamique ? »
Une réflexion partagée par l’auteur Amin Zaoui, qui au constat du scandale de la triche généralisée qui a frappé l’examen du Bac 2020, écrivait sur sa page facebook :
« Avec plus de 50.000 mosquées.
Avec une mosquée ou plus dans chaque quartier.
Avec une salle de prière ou plus dans chaque établissement pédagogique.
Avec deux ou trois exemplaires du Coran dans chaque famille.
Malgré tout cela on coupe l’internet parce qu’on est devant une génération annuellement renouvelable qui triche dans les épreuves du bac !
Donc le salut d’une société n’est pas dans cette visibilité de la religiosité formelle, mais plutôt dans la présence de la moralité et du civisme. »