60 ans après l’indépendance, une petite stèle à l’effigie du militant communiste français Maurice Audin, qui a rejoint la cause algérienne lors de la guerre de libération, a été inaugurée à Alger ce dimanche 5 mai à Alger, en présence de son fils Pierre Audin, l’absence des principaux officiels civils et militaires algériens et qui n’aura bénéficié que d’une couverture médiatique minimale.
Pourtant et comme souvent, cette inauguration n’a pas échappé à la patte idéologique du pouvoir algérien. En effet, il n’a pas échappé aux observateurs que l’événement, sensé rassembler les algériens, s’est comme souvent transformé en un outil d’exclusion ciblant, comme à l’habitué, la population Amazigh du pays, particulièrement celle de Kabylie. Cette région d’Algérie qui aura fourni l’essentiel de l’effort de guerre durant la révolution. Ainsi, les kabyles comme tous les Amazigh n’auront pas le droit de voir l’écriture du nom de ce héros dans leur lange, bien qu’elle soit inscrite dans la constitution.
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