La dernières production de l’artiste Dj Snake, de son vrai nom William Grigahcine, de père français et de mère algérienne, explose la toile. Pourtant, elle ne fait pas que des heureux en Algérie. Surtout que le titre de l’œuvre « Disco Maghreb » fait référence au symbole de la musique Rai algérienne, la maison de production Disco Maghreb, qui a produit les plus grandes stars du rai dans les années 1980 : Khaled, Mami, Nasro, et bien sur Hasni (assassiné pas les islamistes le 29 septembre 1994).
En effet, une déférente d’insultes et d’arguments religieux émanent du pan islamo-conservateur de la société s’abat sur le clip sur les réseaux sociaux, comme dans la presse affiliée à cette mouvance idéologique.
« Femmes qui dansent, références culturelles locales, Hasni… », sont autant de beautés visuelles qu’on peut voir dans le clip et que les islamistes algériens considèrent comme « étranger à l’Algérie musulmane ».
« Une Algérie triste et sans âme qu’ils fantasment et qu’ils veulent imposer comme la réalité », commente la journaliste Mouna Bekkis.
Commentant, les critiques et insultes, le journaliste et chroniquer du Soir d’Algérie, Hakim Laalam écrit : « En un clip, DJ Snake a fait plus que tous les « ministres du Tourisme » ou presque—je pense à feu Mentouri—plus que tous les P-dg d’Offices ronflants et «TséTséiques» ayant commis autant d’attentats contre la nature et l’ADN touristique de notre pays (…) Oui ! Un chanteur a fait en quelques minutes mieux, beaucoup mieux que des milliers de campagnes publicitaires payées des milliards à des boîtes de com ici et ailleurs, toutes heureuses de s’en mettre plein les fouilles. Alors ? C’est quoi cette malédiction « polémistique » qui veut empêcher les poils de nos bras de se hérisser en émois sincères face à un clip, une chanson ? Juste un clip, Ya Bouguelb ! »
Allantt dans le même sens, le romancier Tayeb Syad écrit :

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