Le réchauffement des relations entre Alger et Paris semble avoir décidé les autorités françaises à inviter l’ex-ministre de l’Industrie Abdesselem Bouchouareb, installé sur son territoire, à se faire oublier. Condamné dans quatre procès différents à 20 ans de prison ferme, les mandats d’arrêt internationaux lancés contre lui par la Justice algérienne, pourrait jouer en défaveur de cette accalmie des relations, notamment économiques.
Selon ce que rapporte le quotidien Le Soir d’Algérie, dans son édition de ce mardi 24 mai, il aurait été localisé au Liban, où selon la même source, il serait « propriétaire de plusieurs biens immobiliers ».
Si le quotidien indique que le Liban pourrait l’extrader au titre de la convention d’extradition signée en février dernier entre Alger et Beyrouth, de nombreux observateurs estiment qu’il n’en est rien. En effet, selon ces derniers, « Bouchouareb est installé au Liban en qualité de français et non en qualité d’algérien ».
Dans le même article, on apprend qu’une nouvelle estimation a été dressée sur les avoirs dilapidés par les oligarques et hommes politiques transférés à l’étranger. Ainsi, selon le quotidien, le montant est désormais arrêté approximativement par les autorités algériennes à 19 milliards de dollars.
Rappelons enfin, qu’en août 2021, une première liste des avoirs de Bouchouareb en France avait été communiquée par les autorités françaises à aux autorités algériennes : « Les avoirs de Bouchouareb : La Justice française communique une première liste actualisée…«
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