« Nous avons besoin de stabilité fiscale et juridique pour investir (…) Les entreprises françaises souhaitent et sont prêtes à co-localiser. Le seul bémol, c’est que nous avons besoin de nous inscrire dans la durée et cette durée a besoin d’un cadre législatif clair. Nous avons besoin d’avoir la certitude que quand une loi dit une chose, la loi suivante de l’année d’après ne la changera pas. Je dis cela à la fois pour l’Algérie et la France où n’importe quel autre pays. Nous avons besoin de stabilité législative et fiscale »,
C’est ce qu’a expliqué, hier lundi 23 mai, le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), Geoffroy Roux de Bézieux, en visite en Algérie, accompagné d’une délégation.

Pour le président du Medef, « l’évolution du cadre législatif est un critère important de promotion de l’investissement », assurant qu’« un gouvernement qui donne des signes d’ouverture à l’extérieur va attirer des investisseurs dans la durée et dans la co-localisation et la co-production ».
Selon ce que rapporte la presse, cette visite porte sur un éventuel retour des entreprises françaises dans le marché algérien, après le recul significatif de leur présence depuis au moins trois ans, dû essentiellement au flou qui caractérise le marché algérien. On a ainsi noté le départs de Suez, de la RATP, la fermeture de l’usine Renault d’Oran, ainsi que l’arrêt des importations de voitures.
Parmi ce qui a fortement influé sur ce recul des entreprises françaises : le climat des affaires jugé défavorable, particulièrement les changements intempestifs de la législation qui ont pesé sur le flux des IDE, français ou autres, vers l’Algérie.
Notons enfin, que ce regain d’intérêt des entreprises françaises pour le marché algérien survient dans un contexte interne en Algérie marqué par la remontée des prix des hydrocarbures, synonyme d’un possible retour de la commande publique à des niveaux élevés, et une promesse d’engager des réformes économiques. Dans ce cadre, après une longue attente, le nouveau code des investissements a été adopté en conseil des ministres jeudi 19 mai et devrait, sauf énième report, entrer en vigueur dans une vingtaine de jours, selon les mêmes sources médiatiques.
Rien ne se fera , l’Algérie a oublié les codes du partenariat dont les paramètres sont : 40 % de confiance + 40 % de respect contractuel + 20 % d’accueil ( sans le mensonge )