Le marché automobile en Algérie est totalement bloqué depuis déjà deux ans. Parmi les principaux facteurs qui expliquent cet effondrement, on retrouve, notamment : la supression des avantages fiscaux accordés aux constructeurs automobiles installés en Algérie, mais également le blocage des importations des kits SKD/CKD, dont souffre également l’usine d’Oran du constructeur Renault, qui serait au bord du gouffre.
C’est justement dans ce sens, selon le site ObservAlgérie, que la société Inovev a livré sa dernière analyse. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans l’industrie automobile dont le site L’argus a repris sa dernière hypothèse. Celle en rapport avec l’usine de la marque au losange en Algérie. Au fait, Inovev aurait avancé que Renault pourrait vendre son usine algérienne.
Dans le détail, selon les prévisions du cabinet, l’usine d’Oran « ne répond pas du tout aux objectifs du constructeur puisqu’elle ne parvient plus à se rapprocher du niveau de production visé de 75.000 véhicules par an, sur la base d’une réponse à la demande locale qui avait subi à l’époque l’arrêt des importations automobiles ».
En outre, Inovev aurait également avancé que ces difficultés ne seraient que le résultat de cet assemblage de voitures à un taux d’intégration très faible. Il sied de noter qu’après l’interdiction d’importation des kits SKD/CKD en début 2020, le gouvernement algérien aurait finalement autorisé l’usine à produire quelques unités de voitures en avril 2021. Il s’agit des kits qui étaient bloqués au niveau des ports.
Cela dit, Renault Algérie n’aurait commercialisé que 5.109 voitures durant cette même année. Ainsi, l’usine a réussi à rassembler 5.208 voitures, soit douze fois moins qu’en 2019 (60.102 unités).
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