L’affaire d’escroquerie aux visas d’étude dite « Future Gate » et dans laquelle sont impliquées des influenceurs algériens revient dans l’actualité, avec l’audition de Numidia Lezoul.
Selon ce que rapporte, hier mercredi 11 mai, le principal accusé, propriétaire de l’agence fictive, Oussama Rezig, a affirmé qu’il a conclu des contrats tout aussi fictifs, à des prix colossaux avec les influenceurs pour promouvoir son son agence « Future Gate« , sur les réseaux sociaux.
Ce dernier a maintenu que « Numidia Lezoul, Rifka et les deux autres influenceurs recevaient jusqu’à 50 millions de centimes pour une petite et simple story sur leurs comptes Instagram.
Numidia Lezoul rejette l’accusation
Selon la même source, lors de son audition, Numidia Lezoul a nié toutes ces accusations portées contre elle, reconnaissant toutefois, qu’elle avait conclu un marché avec le principal accusé pour faire la promotion de son entreprise.
Numidia Lezoul a soutenu qu’elle a décidé de résilier le contrat dès qu’elle s’est rendue compte qu’il s’agissait d’une entreprise fictive ayant pour objectif d’amasser de l’argent sur les dos des étudiants. Elle a affirmé qu’elle lui avait remboursé 30 millions de centimes.
Numidia Lezoul révèle qu’au départ, elle avait accepter de travailler avec cette entreprise croyant qu’elle allait servir la bonne cause qui consiste à aider les jeunes universitaires et les nouveaux bacheliers à poursuivre les études en Europe.
Le Rappel
Rappelons que bien que plusieurs chaines de télévisions aient accordé des promotions, sous forme notamment de publireportages à cette même entreprise (et donc rémunérés), seuls les jeunes influenceurs ont fait l’objet de poursuites…
Laisser un commentaire