La journaliste Shireen Abu Akleh, une des plus connues de la chaîne arabe Al-Jazira, a été tuée ce mercredi matin par un tir de l’armée israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le secteur de Jénine en Cisjordanie occupée, a constaté un journaliste de l’AFP. De son côté, Israël explique que la journaliste a « probablement » été tuée par des tirs palestiniens.
Dans la foulée de l’annonce de ce drame, la chaîne d’informations qatarienne a affirmé que sa journaliste avait été tuée « de sang-froid » par les forces israéliennes. Selon le gouvernement qatarien, Shireen Abu Akleh a reçu une balle « au visage » et portait une veste « presse ».
Pour sa part, l’armée israélienne a indiqué dans un communiqué que « L’armée mène une enquête sur ces événements et envisage la possibilité que les journalistes ont été atteints par des hommes armés palestiniens ».
Mahmoud Abbas – Naftali Bennett
Le président palestinien Mahmoud Abbas a indiqué dans un communiqué que le « gouvernement israélien est entièrement responsable » du décès de la journaliste.
Quelques minutes après le communiqué de l’armée israélienne, Naftali Bennett, Premier ministre d’Israël, a lui aussi nié les accusations contre son armée et affirmé que Shireen Abu Akleh a « probablement » été tuée par des tirs palestiniens.
Qui était Shireen Abu Akleh
Palestinienne, chrétienne et âgée d’une cinquantaine d’années, Shireen Abu Akleh avait travaillé à « La Voix de la Palestine », Radio Monte-Carlo, avant de rejoindre la chaîne Al-Jazira, où elle s’est fait connaître à travers le Moyen-Orient pour ses reportages sur le conflit israélo-palestinien.