Alors que des dizaines de militants politiques, parmi lesquels des femmes, sont en détention accusés de « terrorisme », bien qu’ils n’aient ni porté d’armes, ni impliqués dans une quelconque violence, le président du haut conseil islamique (HCI), Abou Abdellah Ghlamallah fait une sortie des plus surprenante.
En effet, évoquant la question des terroristes récemment capturés par l’ANP et dont une partie a fait ses aveux sur la télévision publique, ce responsable a estimé que ces personnes ont été « fourvoyées » et qu’ils ont été « victimes d’une fausse interprétation de la religion ». Des victimes donc, alors qu’ils avouent eux-mêmes être membre de groupes terroristes ayant assassiné et massacré des personnes qui ne leur ont rien fait.

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