Le 27 mars, l’ex-militaire déserteur, Mohamed Benhalima qui a rejoins l’opposition et le mouvement populaire algérien appelé « Hirak » sous les couleurs islamistes faisait des aveux filmés diffusés par les services de sécurité algériens. Dans sa longue série de révélations, un passage aura attiré l’attention des internautes, générant commentaires et spéculations sur son sens.
Il a en effet déclaré : « Je ne savais pas qu’il y avait une amnistie, sinon je me serai rendu aux autorités ». Dans sa déclaration évoque même « une initiative du président de la république ».
Une étonnante déclaration quand on sait qu’aucune disposition d' »amnistie » n’est officiellement évoquée par les autorités. Ce qui a engendré de nombreuses spéculations sur un message provenant des service de sécurité et une intention de autorités d’aller vers cette disposition. D’autant qu’après qu’il s’est avéré que les islamistes avaient noyauté le mouvement populaire, de nombreux militants démocrates ont pris des distances avec le mouvement, ce qui a provoqué son explosion et sa disparition.
L’amnistie, la clé de sesame pour neutraliser l’opposition et renforser le pouvoir. Le cas du …FIS est édifiant.