Après la décision du chef de l’État de l’interdiction de l’exportation du sucre, des pâtes, de l’huile, de la semoule et de tous les dérivés du blé, des produits en dehors de cette liste se retrouvent aujourd’hui, bloqués dans les ports.
C’est ce que rapporte El Watan dans son édition de ce dimanche 27 mars, évoquant une instruction du ministre du commerce Kamel Rezig !.
Selon Ali Hamani, président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), bien que le Conseil des ministres n’ait mentionné que « le sucre, les pâtes, l’huile, la semoule et tous les dérivés du blé », l’interdiction touche aujourd’hui tous les produits alimentaires depuis mi-février sur instruction du ministère du Commerce.
« Plusieurs produits sont en souffrance au niveau des ports et des frontières, tels que les jus et les boissons gazeuses». Il donne l’exemple de grandes quantités de boissons de marque « Ifri » toujours bloquées. «Même le navire qui devait acheminer la cargaison vers l’île Maurice est reparti vide», a-t-il affirmé.
« Un zèle insupportable pour se maintenir en poste qui donne un coup dur aux entreprises et qui met en péril l’exportation, le secteur pourvoyeur de devises pour le pays », peut-on lire dans un commentaire sur facebook.
lorsqu’un pays est géré par des incompétents….voir sa tronche de debile est édifiant