Un an après le séisme du 18 mars 2021, la terre a encore tremblé à Béjaïa. Samedi 19 mars, il est 10h59, quand la paisible ville de Béjaïa est secouée par un fort séisme de magnitude 5,5 sur l’échelle de Richter, localisé à 28 km au nord-est du phare d’atterrissage qui culmine à 225 mètres, Cap Carbon, selon le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag).
Outre plusieurs blessés et divers dégâts causés à plusieurs édifices, infrastructures et habitations, Liberté rapporte dans son édition de ce lundi 21 mars 2022, que le chemin menant à cap Carbon est désormais inaccessible du fait qu’une partie de ce chemin s’est complètement affaissé.
Rappelons que la secousse tellurique ressentie à Jijel, Bordj Bou Arréridj, Tizi Ouzou, Boumerdès, Bouira et Sétif, a plongé les habitants du chef-lieu de wilaya et des villes environnantes dans la frayeur et l’angoisse.
Des milliers de bejaouis passent la nuit dehors !
Selon liberté, traumatisées par la forte intensité du séisme de nombreuses familles béjaouies, notamment celles des anciens quartiers, ont dû passer la nuit dehors de peur que leurs maisons ne s’effondrent.
Elles étaient des centaines, voire des milliers de personnes, dont des enfants en bas âge, à s’entasser sous des chapiteaux érigés pour la circonstance, au stade de l’Unité maghrébine (Opow) de Béjaïa. Bravant le froid et la pluie, elles ont préféré passer la nuit à la belle étoile plutôt que d’être à la merci d’éventuelles répliques. Certaines d’entre elles, les plus fortunées, se sont engouffrées dans leurs véhicules.
“Nous avons passé toute la nuit dehors avec les voisins du quartier, de peur des répliques. Nos habitations sont complètement fissurées. Elles risquent de s’écrouler à la moindre secousse”, se lamente Belaïd, un jeune père de famille qui a fui son domicile, dans le vieux quartier de Bab Ellouz, sur les hauteurs de l’ancienne ville de Béjaïa.
Selon ce témoin, la plupart des habitants du vieux bâti, notamment ceux du Plateau Amimoune, La Cifa, Batiments Tiqdimine, Sidi Ouali, Cité Soumari, Bab Ellouz… ont quitté leurs maisons après la secousse de ce samedi 19 mars.
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