Pour la première fois, le wali d’Oran s’est exprimé publiquement, dimanche dernier, sur la fermeture des accès à des plages de la daïra côtière d’Aïn El-Turck. Saïd Sayoud est revenu sur la polémique suscitée par ces fameux murs, expliquant que la décision de leur construction a été prise par la commission de sécurité “dans l’intérêt général”.
“La pose de ces murs est une solution temporaire dictée par des considérations sécuritaires” afin de “lutter contre l’émigration clandestine”, a-t-il dit. Il a précisé que “les accès bloqués sont ceux empruntés habituellement par les harraga pour acheminer la logistique nécessaire pour une traversée clandestine”.
L’option sécuritaire donc pour traiter un phénomène socio-économique. Mais les oranais qui évoquent « le mur de Berlin » ne sont pas au bout de leur peine.
En effet, liberté rapporte dans son édition de ce mardi 15 mars que ce responsable a indiqué que des caméras de surveillance allaient être installées sur tout le territoire de la wilaya. Une opération dont le taux d’avancement est de 60% et qui sera bouclée “fin avril, début mai”.
« Ce n’est plus le mur de Berlin mais Oran va devenir une prison de haute sécurité », commente un internaute.
Pour rappel, l’opération de bétonnage des accès aux plages avait commencé à la plage de Trouville et à celle de Bomo-Plage, avant de s’étendre à la Grande-Plage, à Bousfer-Plage et aux Andalouses.
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