“Chez nous, les Kabyles, on ne met pas les femmes en prison”. C’est là, un des arguments avancé par la défense de la militante, Samira Messouci, lors de son procès en été 2019. Elle passera 6 mois en prison avant d’être libérée en décembre de la même année.
Depuis, plusieurs autres femmes ont été emprisonnée en raison de leurs convictions et opinions politiques.
Dimanche 6 février, l’Algérie enregistrait l’incarcération de Lilia Mekad emprisonnée par le tribunal de Tizi-Ouzou après avoir été inculpée de… terrorisme !
Selon un décompte de Mena Right Group, daté du 22 février 2022, elles seraient huit (8) femmes militantes qui ont exprimé leurs opinions politiques et qui se retrouvent poursuivies, pour « terrorisme » ou « atteinte à la sécurité de la nation », souvent les deux à la fois au titre de l’article 87 bis du code pénal dont l’ambigüité, pointé du doigt par l’ONU, laisse libre court aux magistrats de poursuivre et condamner pour « terrorisme » un simple post sur facebook :
- Kamira Nait Sid,
- Fatiha Daoudi,
- Wissam Safouan,
- Tilelli Belabassi,
- Laila Hamama Maked,
- Fatima Boudouda,
- Moufida Kharchi.
Sur les réseaux sociaux, le tollé est général, mais le régime continue à creuser le fausser qui le sépare d’une partie du peuple. Il garde le cap et ils sont nombreux à se demander pour combien de temps…
L’Article 87 bis c’est la réouverture de la liste du GIA mise à jour. N’importe qui peut y passer y compris ceux qui ont promulgué cet article.