Alors que le conflit en Ukraine s’intensifie, des ports qui permettent l’exportation sont bloqués les uns après les autres. Une crise qui n’a pas manqué d’entraîner une hausse des prix du blé et des pénuries dans certains pays.
En effet il n’y a pas que les prix de l’énergie qui inquiètent. Les cours des produits essentiels à l’alimentation de la population mondiale aussi. En ligne de mire : ceux du blé. Jeudi, ils ont battu un nouveau record, clôturant à 381,75 euros la tonne pour les échéances de mars. Il y a à peine deux ans, la tonne de blé s’échangeait à 120 euros. C’est donc plus du double cette semaine.
Cette crise va, forcément, avoir des répercussions sur l’économie algérienne qui importe plus de 60% de ses besoins en blé, et qui risque de ne pas trouver les quantités dont elle aura besoin, ou, elle devra les payer au prix fort.
L’Algérie, deuxième consommateur africain de blé et cinquième importateur mondial de céréales, « va se voir obligée d’autoriser le remplacement des origines Mer noire par le blé français dans ses chargements prévus en mars » estiment des spécialistes dont les propos sont rapportés ce dimanche 6 mars par Maghreb Emmargent.
Une option confirmée par Zan Yahia, expert agricole en Algérie. Il a ainsi, exclu la possibilité d’une crise sur le territoire algérien quant au blé. D’après lui, l’approvisionnement algérien serait suffisant pour l’année 2022, en se fournissant, notamment en France. D’autant que les durs propos en, octobre 2021, du président français Emanuel Macron sur l’histoire de l’Algérie, « un pays qui n’existait pas avant la colonisation française », selon lui ; mais aussi du régime algérien qu’il avait qualifié de « politico-militaire » ; font désormais partie du passé avec le réchauffement des relations algéro-française…
Cheeeeh …et dire que l’Algérie fut le grenier du blé…mais les politiques d’autogestion de boumediene ont porté un coup fatal à l’agriculture en Algérie