L’information fait grand bruit sur les réseaux sociaux, suite à la parution d’une information révélée par le site Algérie Part, ce lundi 28 février.
Ainsi, selon le site, le sulfureux ex-patron de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, un des rares hauts responsables de l’ère Bouteflika a ne pas avoir été inquiété par la Justice, a passé un sale moment au niveau de la police des frontières de l’Aéroport d’Alger. Il a ainsi, une nouvelle fois, été refoulé alors qu’il tentait de prendre un vol vers Paris et ainsi rejoindre ses fils installés dans la capitale française, au Boulevard Jean Jaurès à Boulogne Billancourt.
Les raisons de cette interdiction n’ont pas été données, mais ils sont nombreux à évoquer différents dossiers d’enquêtes l’impliquant dans des affaires de corruption que beaucoup avaient oublié ou pensaient avoir été enterrés. Il semblerait que ce ne soit pas le cas et que sa mise en examen ne devrait pas tarder selon des sources citées par le même site.
Rappelons qu’en novembre 2019, le site Echouroukonline évoquait une enquête ouverte par la brigade de recherche de Bab Jdid, à Alger contre l’ex- SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said.
Le site avait mentionné dans son article qu’il s’agissait d’une ’enquête portant sur de : « graves dérives dans la gestion des œuvres sociales ».
La même source avait également avancé 4 charges retenues dans cette affaire :
- Détournement et Dilapidation des fonds des œuvres sociales,
- Trafic d’influence,
- Octroi d’indus avantages,
- Financement occulte de partis politiques.
Echourouk indiquait enfin, qu’outre Sidi Said, dix membres influents de la Centrale syndicale (anciens et actuels) sont également cités dans ce même explosif dossier des œuvres sociales de l’UGTA (sans plus de précisions).
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