Alors que l’importation les véhicules neufs est suspendue depuis plus de 4 ans, des milliers de voitures immatriculées 2022 envahissent le marché, notamment sur les sites web spécialisés et les showrooms multimarques. d’où viennent alors toutes ces voitures ?
Sans surprises, selon ce que rapporte la presse, ce sont les anciens moudjahidine et ayants droits des moudjahidine qui louent leurs licences au prix d’or qui permettent ce florissant business. Les prix dépassent toutefois toute logique commerciale. Ainsi de petites citadines Suzuki, Alto, Hyundai I10 ou encire Picanto sont proposées à plus de 2.5 millions de DA (250 millions de centimes.
Le mystère de ces prix exorbitants n’est toutefois pas un mystère quand on sait que les prix des licences moudjahidine ont flambé, passant de 200.000 à 250.000 dinars avant la crise pour atteindre les 400.000 pour certains types de véhicules.
Rappelons que la licence moudjahid permet à l’acheteur de ne pas payer les droits de douanes qui sont de l’ordre de 30% qui peuvent représenter une somme colossale si le véhicule acheté coûte cher. Ensuite, l’acheteur peut revendre son véhicule sur le marché de l’occasion, grâce à une simple procuration notariée. Un véhicule acquis avec une licence moudjahid est frappé d’incessibilité pour une période allant de trois à cinq ans, mais les acheteurs et les revendeurs, avec la complicité des notaires, ont réussi à sauter cet obstacle juridique, grâce à des procurations notariées, qui sont établies au prix d’or par les notaires.
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