La signature, hier samedi 26 février, à Beyrouth, d’un accord d’extradition entre l’Algérie et le Liban panique les oligarques et hommes politiques algériens poursuivis pour corruption et ayant trouvé asile dans divers pays du Moyen-Orient.
C’est le cas de l’homme d’affaires et neveu de l’ancien ministre de la Justice Mohamed Bedjaoui, Farid, impliqué jusqu’au cou dans le scandale de Sonatrach.
Selon ce que rapporte le quotidien Liberté, celui-ci est détenteur de la nationalité libanaise mais aussi algérienne et canadienne, et, pour échapper à toute extradition, il s’est retranché à Dubai, aux Émirats arabes unis. Il semblerait que l’épisode de l’ancien P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, arrêté en mars 2021 puis extradé le 4 août vers l’Algérie par les autorités de ce pays, l’ait fait réfléchir.
C’est pourquoi, plusieurs sources estiment qu’il pourrait bien rejoindre le Canada, un pays dont il détient la nationalité. Une destination qui pourrait, toutefois, lui couter cher du fait que le fisc canadien s’intéresse à son cas depuis que son nom est apparu dans le scandale « Pandora Papers ».
Liberté rappelle que Farid Bejaoui est poursuivis dans au moins trois affaires liées aux hydrocarbures dans lesquelles il a été condamné. La justice algérienne a déjà émis contre lui un mandat d’arrêt international en 2013 avant que la justice italienne ne lui emboîte le pas en 2014.
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