Une année après l’offensive du ministre Rezig contre la langue française et sa décision d’interdire les inscriptions en français sur les enseignes de magasins, force est de constater que comme à son habitude, son bruit n’était que passager.
D’autant bruyantes les déclarations de celui que les internautes surnomment « le clown » que le marché algérien a rouvert ses portes aux entreprises françaises.
Ainsi, après un achat de plus de 720.000 tonnes de blé français, cette semaine, les entreprises françaises semblent bien parties pour rafler le projet « Solar 1000 », selon ce que rapporte Maghreb Émergent dans son édition de ce samedi 26 février. Un projet dont le montant n’est pas encore rendu public et qui vise l’installation de 1000 MW annuellement, 15 000 MW à l’horizon 2035, avec pour objectif d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national.
« Tout un programme donc pour un projet qui n’a aucun impact sur l’immédiat des souffrances qu’endure le peuple algérien frappé par une crise économique qui le plonge chaque jour un peu plus dans la misère ! Gageons que comme d’autres projets avant lui, financé à coup de centaines de millions de dollars, il n’aura pas plus d’impact sur la vie de ce même peuple dans les 10 ou 20 ans à venir », commente l’auteur et journaliste Mouna Bekkis.
Rappelons que ce responsable du Commerce, très familier de rhétorique religieuse, avait annoncé en mars 2021 vouloir criminaliser l’utilisation d’affiches et de panneaux publicitaires écrits avec une langue autre que l’arabe dans les magasins. Dans son viseur : la langue française.
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