Dans son édition du 20 février, Maghreb Émergent rapporte que le géant de la téléphonie asiatique China Mobile, a retiré l’offre transmise il y’a six semaines via l’ambassade d’Algérie à Pékin. Elle avait été transmise directement au Premier ministre algérien, Aimen Benabderrahmane, pour l’acquisition des parts de Veon (45,57%), auprès du fonds national d’investissement (FNI), supposé les racheter automatiquement selon une clause contractuelle de 2014.
Selon le site, les autorités algériennes n’auraient jamais répondu à l’offre chinoise, ce qui a entraîné la décision du retrait. L’absence de réponse algérienne à l’offre chinoise n’a pas pu être interprétée pour le moment par les spécialistes tellement elle apparaît totalement décalée avec les pratiques en la matière. En effet, outre que China Mobile aurait proposé d’utiliser la plate forme algérienne pour développer d’autres opérations en Afrique, ce qui aurait largement profité au trésor public, l’Algérie se doit désormais de débourser entre 1,3 et 1,7 milliard de dollars estiment plusieurs analystes.
Au final, le retrait de l’offre de China Mobile pour Djezzy risque de condamner l’ancien leader de la téléphonie mobile à rentrer définitivement dans le giron public.
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