En ce 3e anniversaire du Hirak, des acteurs civiles ont lancé une nouvelle initiative politique consistant en la création d’un “pacte pour la mobilisation démocratique”.
Objectif proclamé : la réalisation de la transition démocratique tant réclamée par de nombreux citoyens et militants engagés dans le mouvement populaire appelé « Hirak ». ’.
« Ce pacte aspire à montrer que les millions d’Algériennes et d’Algériens qui exigent pacifiquement la fin du système politique autoritaire actuel et l’édification d’un État de droit démocratique et social, à caractère civil, sont unis par des principes communs, quelles que soient les circonstances”, explique-t-on dans une déclaration rendue publique hier.
Cette déclaration a déjà recueilli la signature de plusieurs personnalités de la vie publique nationale telles que :
- Me Mustapha Bouchachi,
- Me Zoubida Assoul,
- Pr Lahouari Addi,
- Pr Nacer Djabi,
- Le physicien Noureddine Melikechi,
- Le politologue Hasni Abidi
- Le politologue Mohammed Hennad,
- L’industriel Slim Othmani,
- Le professeur Madjid Bencheikh,
- Le président de la Laddh Noureddine Benissad,
- Le professeur Kamel Bouzid,
- Le vice-président de la Laddh (aile Hocine Zehouane) Saïd Salhi,
- le président de l’association dissoute RAJ Abdelouahab Fersaoui.
La question que posent certains internautes reste les concepts d' »inclusif » et de « l’unité dans la pluralité » chers aux acteurs de la vie politique algérienne. Rappelons que Me Bouchachi, entre autres n’avait pas manqué au nom de ce concept d’inviter des membres du parti intégriste FIS lors d’une conférence visant le même objectif en mars 2019. Etait ainsi présent lors de cette rencontre l’un des fondateurs du FIS : Abdelkader Boukhamkham, mais aussi Kamel Guemazi et Ali Djeddi.
Chassez le naturel, il revient au galop.