Dans une conférence de presse en 2017, , le président algérien Abdelmadjid Tebboune, alors ministre du Logement, n’avait pas manqué de s’attaquer aux propos de la journaliste algéro-qatari, Khadija Benguenna qui commentait le chute des prix du pétrole.
Il avait alors indiqué : « Cette Benguenna, qu’elle aille au diable, a dit fièrement sur la chaîne Al Jazeera, que le pétrole a baissé et bye bye la paix sociale en Algérie. Va au diable ! »
Et à la journaliste de répondre dans une publication facebook :

«Je n’ai jamais entendu de ma vie une bassesse de ce niveau sauf chez les masseuses de hammam. Les scandales n’ont pas fait plier le dos de ce ministre du logement, Abdelmadjid Tebboune, dont le nom a été cité dans l’un des plus grand scandales qu’a connu l’Algérie, celui de Khalifa », écrit-elle. Khadidja Benguenna dénonce également cette utilisation intempestive de la « main étrangère » par les autorités pour se dédouaner de toute responsabilité. Elle écrit, non sans humour : « Le ministre de l’Habitat Abdelmadjid Tebboune a tenté de faire croire aux gens que la main étrangère essaye de déstabiliser le pays. (…) Quand vous entendez une déclaration officielle aussi basse, vous vous rappelez du film » Carnaval fi dechra » et Makhlouf El Boumbardi qui disait : fakou bik ! »
Février 2022, les retrouvailles…
Les internautes n’ont pas manqué de rappeler sarcastiquement ce clache entre cette journaliste et Abdelmadjid Tebboune aujourd’hui président de la république algérienne, à l’occasion du déplacement de ce dernier au Qatar, cette semaine, où justement il a rencontré cette journaliste en lui serrant chaleureusement la main.
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