Les discours populistes enflammés des hauts dirigeants algériens, comme celui de l’ex-ministre de l’emploi, El Hachemi Djaaboub qui qualifiait la France d' »ennemi traditionnel et éternel » tiennent rarement devant la réalité.
Ainsi, après plusieurs mois de froid, le réchauffement des relations algéro-françaises attendu se concrétise au travers un retour au importation de blé français. Un produit hautement stratégique pour l’Algérie dont les besoins annuels sont estimés à 8 millions de tonnes.
Dans son édition de ce mardi 22 février, Liberté rapporte que l’Algérie aurait acheté 720 000 tonnes de blé lors de son dernier tender, avec des origines optionnelles qui devraient se partager entre la mer Noire, l’Argentine et la France. Selon le cabinet français Agritel, source de cette information : « la France retrouverait son principal client, mais dans un contexte concurrentiel qui devrait perdurer dorénavant”.