Après plus de trois ans d’invincibilité, l’équipe d’Algérie de football est tombée au moment où on s’y attendait le moins. C’est-à-dire dans un match du premier tour de la CAN et face à la 126e nation au classement FIFA, la Guinée équatoriale (0-1).
Dès lors, des voix en Algérie crient au gri-gri. Certains, en effet, croient dur comme fer que la mauvaise entame de la CAN des protégés de Djamel Belmadi ne peut être que l’effet d’un mauvais sort jeté par on ne sait qui.
Ceux qui, sur les réseaux sociaux et dans certains médias, accusent la sorcellerie ou le mauvais œil d’avoir fait perdre les « invincibles » de Belmadi, tiennent comme argument les nombreux ratages des attaquants algériens face à la Sierra Leone puis devant les Équato-guinéens.
Parmi ces derniers, le site TSA rapporte les propos du célèbre commentateur Hafid Derradji, habitué à habiller ses commentaires et interventions d’expressions religieuses. Pour lui : « le ballon a refusé de rentrer, de façon « étrange » et « douteuse » ». Il rejoint ainsi la thèse de la responsabilité des anges ou des démons dans la débâcle de l’équipe algérienne.
Pour y faire face, deux Raki (sorcier-exorciste) viennent de proposer leurs services pour régler le problème. Un recours au charlatanisme auquel a depuis longtemps fait appel l’équipe algérienne. Il y a quelques jours, l’ancien sélectionneur national Rabah Saadane a révélé que la Fédération algérienne de football (FAF) a fait appel au célèbre Raki Belahmar après une série de blessures des joueurs avant le fameux match des éliminatoires du Mondial 2010 face à l’Égypte, en novembre 2009.
Le ballon a refusé d’entrer dans les filets africains. Normal. Il se sent mieux dans les filets arabes car « l’equipe nationale » se dit arabe et non africaine.