Sur sa page facebook, le cinéaste Bachir Derrais a commenté, hier dimanche 10 janvier, la condamnation du coordinateur du MDS Fethi Ghares, à 2 ans de prison.
Il écrit :
« L’Algérie post-Hirak : il y a des détenus d’opinion, des hommes libres enfermés. Et les autres sont emprisonnés en pleine liberté.
Mais ce qui m’a brisé le cœur ce n’est la condamnation de Fethi Ghares. Je m’attendais à une peine beaucoup plus lourde, car nous ne sommes plus dans une ambiance de justice, mais de vengeance.
Ce qui m’a fait le plus mal au cœur.
1- L’image de son épouse en découvrant le verdict
2- L’indifférence totale du peuple algérien par rapport au sort des détenus d’opinion… et pourtant il y a un juste un an il brondissait leurs portraits au plein ce qu’on appelle le Hirak.
Je le disais hier soir à Amira Bouraoui qui pense que je suis pessimiste ».
Bachir Derrais, Le 9 janvier 2022
Laisser un commentaire