Le parti islamiste Ennahda en Tunisie revient à sa nature première. Dans son édition de ce dimanche 9 janvier, Le Soir d’Algérie rapporte qu’un terroriste islamiste appartenant au groupe « Ansar ach-chariaa » (interdit en Tunisie) a affirmé que le président Kais Saied serait la cible d’un assassinat programmé par le groupe terroriste. L’individu qui comparaissait au tribunal avec deux autres qui l’auraient embrigadé, a précisé que le plan prévoyait d’abattre le président de la République lors de l’un de ses déplacements. Ces actes terroristes visaient, aussi, d’autres hommes politiques.
L’individu en arrestation pour tentative d’assassinat d’un policier dans la ville de Douze ( extrême sud tunisien) a fait cet aveu, Vendredi, lors de sa comparution devant un juge du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
Bras de fer Kais Saied – Ennahda en filigrane
Ces aveux interviennent alors que le président Tunisien est en plein bras de fer avec le parti islamiste Ennahda. Le 25 juillet 2021, Kais Saied a en effet, fait monter la pression pour mettre un terme à la corruption généralisée hissée en mode de gouvernance par les islamistes d’Ennahda. Il a ainsi, suspendu le Parlement, que ce parti contrôlait depuis une dizaine d’années.
Vendredi 31 décembre, l’AFP rapportait que le président adjoint d’Ennahdha, Noureddine Bhiri, proche de Rached Ghannouchi, chef d’Ennahada, a été arrêté.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’il avait ordonné l’assignation à résidence contre deux personnes, sans citer de noms. Cette « mesure préventive a été dictée par la nécessité de préserver la sûreté nationale », a-t-il ajouté sans donner d’autres détails.
Laisser un commentaire