Dans son édition de samedi 26 décembre, El Watan nous rapporte un incroyable chiffre. Ainsi, selon le quotidien, « la quantité de cocaïne saisie ces huit derniers mois a connu un bond de 4740,83% ».
Citant un bilan statistique des huit premiers mois de l’année 2021 de l’Office de lutte contre la drogue, la même source indique que si le cannabis est en recul par rapport à l’année 2020, les quantités saisies de cocaïne, d’héroïne et de psychotropes ont tout simplement explosé.
Selon ce bilan, « 498 739,890 g de cocaïne, 881,449 g d’héroïne, 761 g de graine d’opium, 3 110 379 comprimés de substances psychotropes de différentes marques, 193 flacons de solutions psychotropes et 29 545 gélules», ont été saisis. D’impressionnantes quantités auxquelles il faut ajouter «43 087,774 kg de résine de cannabis, 76,8 g d’herbe de cannabis, 914,16 g de graine de cannabis ».
rappelons que ces chiffres ne représentent que les saisies. Or, il est souvent convenu que les quantités saisies dépassent rarement les 10% des quantité qui alimentent le marché et qui circulent dans la société.
Si les spécialistes « officiels » évoquent souvent l’oisiveté, le chômage et ses problèmes sociaux, comme principales raison, de nombreux observateurs y ajoutent les restrictions sur les alcool, sous pression de la religiosité qui s’abat sur la société, qui se font de plus en plus ressentir par les consommateurs. Une véritable inquisition non déclarée qui frappe même les grandes villes et qui pousse de pus en plus de jeunes à se rabattre sur les drogues. D’autant que tout le poids de l’interdit religieux se focalise sur l’alcool, rendant, ainsi, les drogues licites pour de nombreux jeunes.