Dans son édition de ce mercredi 22 décembre 2021, le quotidien El Watan revient sur les dix affaires liées à la corruption, impliquant SONATRACH, pendantes au niveau de la justice.
Ainsi, parmi ces affaires, deux sont liées aux conditions d’obtention de deux contrats par le géant canadien SNC Lavalin, grâce aux services de Farid Bedjaoui; (neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui), conseiller financier de l’ex-ministre de l’Énergie Chakib Khelil. L’américain ayant trôné durant 11 ans (1999 – 2010) au sommet du Groupe qui génère l’essentiel des rentrées en devises du pays : SONATRACH.
L’un des contrats a été signé en 2005 avec Sonelgaz, pour la réalisation d’une centrale électrique à Hadjret Ennous, wilaya de Tipasa, pour un montant de 670 millions de dollars. Et l’autre a été paraphé en 2009, pour la construction d’un complexe gazier à Rhourd Ennous, wilaya de Ouargla, d’un montant de 1,1 milliard de dollars.
Le premier marché avait fait couler beaucoup d’encre, avant que le parquet près le tribunal de Sidi M’hamed ne décide d’ordonner des mandats de perquisition dans les bureaux du représentant de la firme canadienne à Alger, pour des soupçons de corruption.
De nombreux cadres de Sonelgaz, dont l’ex-PDG, Noureddine Bouterfa, ainsi que le responsable de SLC Lavalin Alger, avaient été longuement auditionnés par les services de sécurité, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur les avantages accordés à SLC Lavalin.
Sont cités : « la gratuité du terrain. Mais aussi les importantes exemptions d’impôt pour cette centrale, dont l’électricité qu’elle produit devra être totalement rachetée durant 20 ans, par Sonelgaz, à un prix supérieur à celui de la production ». Mieux, l’enquête aurait révélé que les pénalités de retard de construction, accusé par la partie canadienne, ont été payés par Sonelgaz, soit 160 millions de dollars, sur injonction de Chakib Khelil. Un scandale classé sans suite depuis.
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