Dans sa chronique du jour, Arezki Metref est revenu sur le mépris des responsables du sport qui n’ont pas daigné se déplacer pour accueillir à l’aéroport, Zahra Hamachi de retour d’Égypte avec le titre de championne d’Afrique de Karaté. Le drapeau hissé au Caire n’était pourtant pas celui de sa ville Timezrit (Bejaia), mais bien le drapeau algérien. Un titre pour toute la nation algérienne.
Arezki Metref rappelle que « Zahra Hamachi est rentrée le 5 décembre d’Égypte avec le titre de championne d’Afrique de karaté (…) seul son entraîneur et une jeune fille l’attendaient ». Il ajoute : « il est difficile d’admettre, ou simplement de comprendre, la désinvolture, pour ne pas dire le mépris que les responsables du sport national, voire les dirigeants de façon générale, réservent à l’élite sportive du pays. Et pas que sportive. Et pas que l’élite, d’ailleurs. On en a déjà eu un avant-goût avec nos champions para-olympiques ».
Ainsi, à défaut d’être honorée au niveau national, c’est parmi les siens, dans sa ville de Timezrit, qu’elle a fêté son titre africain.
Les siens. Sans doute les vrais et uniques « siens » sur lesquels peuvent compter les kabyles, de plus en plus mis à l’écart de l’Algérie. La Kabylie qui n’est désormais citée, dans les médias comme, dans la bouche des responsables, qu’en termes de nombre d’arrestations et d’incarcérations…
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