Guerre d’Algérie – Grosse frayeur dans le camps « des tenants de la légitimité historique » en Algérie. En effet, la menace est directe. Dans l’optique de faire fléchir l’entêtement du régime algérien, le régime français sort l’artillerie lourde: l’ouverture des archives.
Pour l’heure, il ne s’agit que d’archives sur « les enquêtes judiciaires » de la guerre de Libération nationale, mais le message est clair : d’autres archives pourraient suivre.
Ainsi, l’annone a été faite, hier vendredi 10 décembre, par la ministre française de la Culture Roselyne Bachelot, qui n’a pas manqué « d’enrober cette « véritable bombe » dans un lexique mielleux et plein de bons sentiments comme elle sait si bien faire », commentent les observateurs.
« J’ouvre avec 15 ans d’avance les archives sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police qui ont rapport avec la guerre d’Algérie », a dévoilé la ministre sur le plateau de RMC-BFMTV, une décision prise par arrêté. « Je veux que sur cette question, qui est une question qui est troublante, irritante, où il y a des falsificateurs de l’Histoire qui sont à l’œuvre, je veux qu’on puisse la regarder en face » a-t-elle poursuivi, en martelant: « On ne construit pas un roman national sur un mensonge. »
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