Le militant de la société civile Mourad Amiri a été entendu ce lundi 29 novembre par un juge d’instruction du tribunal de Cheraga, suite à sa plainte déposée en janvier 2020, contre l’ex-députée et présidente du parti islamiste PEP, Naima Salhi, portant sur « des propos racistes et haineux à l’encontre des algériens d’origine berbère. »

Pour le quotidien Le Soir d’Algérie qui commente l’information, « l’ouverture de cette instruction signifie que l’ex député, protégée jusque là par son immunité parlementaire, sera obligée de répondre de ses graves propos, jugées racistes, par de nombreux citoyens qui n’avaient pas hésité à porter plainte contre elle devant plusieurs tribunaux ».
Un avis que de nombreux internautes ne partagent pas, tant cette sulfureuse politicienne est arrivée depuis plusieurs années à faire peser le poids de ses relations sur la justice algérienne. « Elle peut compter sur ces puissants relais dans l’institution militaire et sécuritaire. Je ne crois pas une seconde qu’un petit juge d’instruction de ce tribunal de Cheraga peut faire face à un aussi lourd dossier », commente Farida sur facebook.