Alors que les prés de 1000 entreprises publiques sont plus proches d’associations sociales que d’entreprises économiques; qu’elles ne créent aucune richesse et croulent sous les dettes, ne vivant que de subventions publiques; l’État a décidé d’ajouter à la liste le Groupe KouGC des Kouninef et l’ETRHB de Ali Haddad…

Ainsi, dans son édition de ce mercredi 24 novembre le quotidien Liberté rapporte qu' »alors que le gouvernement fait montre de sa volonté de faire aboutir la restructuration du secteur public marchand et l’ouverture du capital des entreprises publiques, l’État en surprend plus d’un et décide de reprendre à fonds perdus des entreprises privées dont les patrons font l’objet de poursuites judiciaires ».
Pour légitimer son action, l’Exécutif agite entre autres, le spectre d’une perte d’emplois par milliers.
Dès lors, en plus des perfusions financières permanentes administrées aux entreprises publiques, l’État affirme vouloir donner un nouveau cap à l’héritage encombrant des Haddad, Kouninef et autres. Les entreprises ETRHB, Nutris et Cogral ont ainsi changé de propriétaire pour être désormais dans le giron de l’État.
Outre l’objectif de préserver les emplois, l’État se fixe le but de rentabiliser les dettes contractées par ces entreprises, importantes de surcroît, aussi bien en amont qu’en aval, sous formes de crédits d’investissement et d’exploitation.
Dans la reprise de ces entreprises par l’État, Farouk Nemouchi, analyste financier, y voit une “contradiction” avec la politique de privatisation via la Bourse. Voire, “une nationalisation qui est davantage déterminée par une logique sociale qu’économique”.
Une logique sociale qui éloigne l’État des ses attributions régaliennes pour se transformer en un simple gestionnaire d’entreprises. De piètre qualité de surcroit si on considère que 90% de prés des 1000 entreprises publiques sont déficitaires; ne créent aucune richesse et vivent de subventions publiques comme de simples associations !
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