C’est si simple le balancer un chiffre. Surtout quand on n’a pas à le justifier, démontrer, expliquer d’où il provient, comment il a été réalisé… Ce concept semble bien rodé au sein de l’exécutif algérien.
En effet, la semaine en cours, lors de la présentation du projet de loi de finances devant les membres de la commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé que les exportations algériennes hors hydrocarbures ont atteint 4 milliards de dollars depuis le début de l’année.
Le premier ministre ne mentionnera toutefois, ni « le comment », ni « le pourquoi de la chose » et encore moins « quels secteurs ont permis à l’Algérie d’augmenter son volume d’exportation de prés de 92% en une année !
Quelques jours, auparavant, c’est le ministre du Commerce, Kamel Rezig qui usant du même procédé affirmait que l’Algérie « a exporté durant les 9 premiers mois de 2021 un équivalent de 3,3 milliards de dollars en produits hors hydrocarbures ». Un chiffre placé lors de l’inauguration des journées portes ouvertes sur l’exportation de services, organisées par l’Agence nationale de la promotion des exportations (ALGEX).
Comme le Premier ministre, le ministre du Commerce n’avait expliqué ni « le comment », ni « le pourquoi de la chose » et encore moins « quels secteurs ont permis à l’Algérie d’augmenter son volume d’exportation de prés de 90% en une année !
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