Depuis quelques mois, le consommateur algérien fait face à une flambée sans précédent des prix de certains produits de large consommations. Une situation qui a mis à nu les limites des sermons religieux du ministre du Commerce Kamel Rezig qui en guise d’outil de régulation a fait plusieurs appels au retour aux valeurs de l’islam. Ce qui n’a eu comme effet que de convaincre les commerçants de l’impuissance des pouvoirs publics et partant les a incité à s’investir d’autant plus dans la spéculation.
Devant cet état de fait, Abdelmadjid Tebboune, avait instruit le gouvernement, de « régler immédiatement les préoccupations des citoyens concernant les secteurs du commerce et de l’agriculture et la lutte contre la flambée des prix, même si il est fait recours à l’importation, à titre urgent et exceptionnel, pour préserver le pouvoir d’achat ».
L’impact de la démarche n’est toujours pas estimable sur le terrain, mais les chiffres de l’Office national des statistiques (ONS) rapportés, ce jeudi 18 novembre, par le quotidien Liberté donnent un première idée sur le volume importé durant le deuxième semestre 2021.
Ainsi, au second trimestre de l’année en cours, les importations de biens et services de l’Algérie ont progressé de 3,7%, en volume, contre une baisse de -22,3% au cours de la même période de l’année 2020, marquée par une panne du commerce mondial sous l’effet de la crise pandémique. Cette augmentation constatée par l’Office national des statistiques (ONS) au second trimestre de l’année en cours marque un retour à la normale des importations par rapport à la situation d’avant la Covid-19. La hausse constatée au deuxième trimestre 2021 s’explique, selon l’ONS, par la hausse des importations de marchandises de 3,8% et les importations de services (+3,6%).
L’institution officielle en charge de l’information statistique n’a, toutefois, pas communiqué la valeur correspondant à cette hausse pour mesurer l’ampleur de l’augmentation des prix sur les marchés mondiaux et ses conséquences sur la balance commerciale.
Valeurs islamiques si on veut exécrer cette religion on ne peut pas faire mieux
Tebboune Pinocchio president