L’affaire de Groupe Condor refait surface au Tribunal de Sidi M’hamed (Alger). En effet, le pôle pénal spécialisé dans les crimes financiers et économiques a ouvert le dossier de l’usine GB Pharma, une des filiales du Groupe.
Poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation dont « blanchiment d’argent » et « financement occulte de partis politiques », le patron de Groupe, Abderrahmane Benhamadi, a été le premier à être auditionné.
Comme lors des procès précédents, Abderrahmane Benhamadi a nié toutes les charges retenues contre lui en rejetant toute la responsabilité du projet GB Pharma sur son frère, le défunt Moussa Benhamadi (décédé le 17 juillet 2020 en prison). « La seule formalité que j’ai accomplie était d’avoir demandé en 2011 l’octroi d’un lot de terrain pour la réalisation du projet GB Pharma », s’est-il défendu face au juge.
Interrogé sur les redevances impayées du Groupe Condor, il a une nouvelle fois dégagé toute responsabilité. « J’ignore complètement cette affaire », a-t-il simplement dit.
Abderahmane Benhamadi – Jeudi 11 Novembre 2021 / 3 jours avant le procès
A quelques jours de la relaxe…
Selon les observateurs, tout porte à croire que le patron de Condor en a fini avec les déboires judiciaires. En effet, libéré et mis sous contrôle judiciaire, le 22 avril 2020, l’heureux Abderrahmane a eu toutes les facilités des autorités pour relancer son Groupe. D’ailleurs, il a récemment lancé, en présence de wali de Bordj Bou Arreridj et des autorités locales, une nouvelle unité de production de ce qui est présenté comme « le premier écran TV algérien ». Un investissement d’un million de dollars, selon cette créature du l’oligarchie Bouteflika.
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