« Entre ordures on se sert les coudes ». C’est ainsi qu’est commentée la toute dernière sortie des députés placés par le régime en juin 2021 à l’assemblée populaire nationale (APN).
Ainsi, ces deniers ont relevé que « la prime de fin de mandat des députés de l’assemblée populaire nationale (APN) dissoute n’est pas prévue dans le projet de loi de finances 2022 ». Ce qui pour eux est juste inacceptable.
En effet, selon le site Echourouk, les membres de la commission des finances et du budget à l’APN menacent de boycotter la séance consacrée au vote de projet de loi les finances 2022 au motif que la prime de fin de mandat des anciens députés n’est pas prévue dans ce projet.
Les membres de cette dite commission demandent d’ajouter cette prime dans le PLF de l’exercice de l’année prochaine, car, disent-t-ils, il s’agit « d’un droit légitime des députés et il est inadmissible de les en priver». Pour cette commission le fait de ne pas l’avoir mentionné sous entend de priver leurs collègues de cette prime. D’autant, arguent-t-ils, qu’ »ils n’on pas bénéficié d’un mandat législatif complet après la décision du président de la république, de dissoudre le parlement, en prévision de le tenue les élections législatives anticipées ».
79 Milliards à se partager…
Rappelons que les députés touchent à chaque fin de mandat une prime de 250 millions de centimes. Le montant de cette prime est calculé sur le base de deux mois de salaire de chaque année de mandat. Soit 10 mois de salaires pour 5 ans.
Du fait que l’ancien mandat n’avait pas été mené à terme (3 ans et 9 mois), les députés devront donc ouvrir droit chacun à 170 millions de centimes. Soit un total prés de 79 milliards à partager entre 462 députés qui composaient l’ancienne assemblée.
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