Intervenant ce samedi lors d’une plénière à l’assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux réponses aux députés, le premier ministre Aïmene Benaberrahmane a défendu le projet de la levée des subventions généralisées de l’état sur les produits de première nécessité introduit dans le projet de loi les finances 2022.
Dans sa réponse, le premier ministre a souligné que le gouvernement veut désormais que le soutien de l’état soit plus efficace en ciblant les catégories pour les subventions ciblées. Il dit compter sur les députés pour élaborer les listes. « Nous allons définir ensemble les catégories éligibles à travers la commission que nous allons mettre en place avec vous », a-t-il déclaré à l’adresse les députés.
Pour les observateurs, il ne s’agit rien de moins que de bureaucratisation de la subvention qui écartera de facto, les malades, handicapés, vieux qui ne pourront pas supporter les longues files d’attentes, comme sait si bien organiser la bureaucratie algérienne. Mais aussi tout ceux qui voudront être épargnés de l’humiliation d’être traités comme des réfugiés.
Ce qui fera économiser des milliards de dinars au Pouvoir, tout en jetant des millions de personnes dans la misère crasse.
Rappelons enfin que pour l’année 2022, le montant des transferts sociaux est estimé à 1 942 milliards de dinars, ce qui représente 8,4% du PIB, mais destiné à une population dont le salaire est calculé sur la base d’un SMIG de 100€, soit l’un des plus bas du monde.
Commentaire du Net…
