Alertées jeudi dernier par l’Algérie, les instances internationales gardent un silence qui en dit aussi long que l’insignifiante réaction du SG de l’ONU à l’égard d’un aussi grave événement.
C’est ce que rapporte le quotidien Le Soir d’Algérie dans son édition de ce dimanche 7 novembre, qui souligne que les propos d’Antonio Guterres ne peuvent en fait même pas s’apparenter à une réaction à proprement dire, car il s’agit d’une phrase lâchée au cours d’un briefing habituel et au cours duquel il a appelé les «deux parties au dialogue pour apaiser les tensions».
« Ces mots sont à l’évidence loin de s’adapter à la situation décrite par l’Algérie par la voix de son ministre des Affaires étrangères qui a saisi officiellement le secrétaire général des Nations-Unies pour l’informer de la mort de trois camionneurs algériens sous des projectiles tirés par l’armée marocaine », ajoute encore la même source. Cette situation est «porteuse de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara Occidental et dans toute la région», ajoutait le message transmis.
« Antonio Guterres n’a pas réagi de manière officielle ni sous une quelconque autre forme que dicte le protocole en pareille circonstance ni même présenté ses condoléances dans une affaire où il y a eu mort d’hommes », écrit le quotidien proche du pouvoir qui s’indigne de « la légèreté de la phrase » du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
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