“L’Algérie a pourtant tout fait pour devenir arabe…”
« Mais nous nous attendions au moins à un message de soutien ou de condoléances. Un texte anodin qui ne désigne personne mais qui exprime une solidarité fraternelle avec l’Algérie ! Rien ! Ça nous apprendra à prendre nos plus belles plumes diplomatiques pour dénoncer le moindre pétard qui tombe sur l’Arabie Saoudite ! »
C’est ce qu’écrit le journaliste Maamar Farah ce samedi 6 novembre, sur les colonnes du Soir d’Algérie.
Il faut dire que ni la ligue arabe, ni même les pays arabes individuellement n’ont montré le moindre intérêt à la mort des trois routiers algériens dans la région de Bir Lahlou que les autorités algériennes attribuent à une attaque de l’armée marocaine.
Pourtant l’Algérie n’a lésiné sur aucun moyen pour devenir un pays arabe. Aucun. Allant même jusqu’à effacer sa propre identité, sa propre langue, sa propre culture pour devenir arabe. Et la campagne d’arabisation forcée qui touche les institutions et établissements de l ‘État n’y a visiblement rien changé. Ce doit être dur pour certains algériens persuadés que prescrire les ordonnances en arabes offrira de meilleurs soins aux malades. Où qu’écrire en arabe sur les enseignes des magasins ferait baisser le prix de la « BATATIS » (pomme de terre).
Dur pour le petit peuple nourri à l’arabisme idéologique. Un peu moins pour les tenant de ce projet puisque leurs enfants sont pris en charge par le lycée international français, Alexandre Dumas d’Alger.
Mouna Bekkis, Le 6 novembre 2021
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