Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, le président Abdelmadjid Tebboune dit qu’il ne fera pas « le premier pas » pour tenter d’apaiser les tensions provoquées par des propos critiques d’Emmanuel Macron sur la « nation » algérienne.
« Je n’ai pas de regrets. Macron a rouvert un vieux conflit de manière totalement inutile », dénonce le président algérien.
« Si (le polémiste d’extrême droite Eric) Zemmour dit quelque chose comme ça, qu’importe, personne ne fait attention. Mais quand un chef d’État déclare que l’Algérie n’était pas une nation distincte, c’est très grave », fustige-t-il.
Dans ces conditions, « je ne serai pas celui qui fera le premier pas », prévient le chef de l’Etat algérien. « Sinon je vais perdre tous les Algériens, il ne s’agit pas de moi, mais d’un problème national ». « Aucun Algérien n’accepterait que je contacte ceux qui nous ont insultés », explique M. Tebboune.
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