La frénésie qui touche la mercuriale rythme le quotidien des Algériens broyer par l’incapacité des autorités à réguler le marché dans un contexte où le pouvoir d’achat s’effrite à vu d’œil !
Ayant prouvé son incompétence sur le concept de régulation, se contentant de prêches religieux en guise de plan, le ministre du Commerce n’a pas non plus le bon sens de s’entourer de conseillers et autres experts pour l’aider à mener à bien cette tâche. Résultat : la population déguste, et les plus pauvres encore plus !
Comme dernière explication à cette incroyable situation, Kamel Rezig a sorti un argument digne d’un épisode de la série Xfiles : « la main invisible ».
Dans son interview avec la Radio publique, dont TSA nous rapportait hier mercredi 3 novembre un extrait, ce responsable a indiqué que derrière la catastrophique situation du marché qui met sur le carreau des millions de familles se cache « des main invisibles ».
« Des mains invisibles sont derrière les tensions qu’a connues le pays au début de la pandémie de la Covid », a-t-il assuré. « Ces parties veulent par tous les moyens créer un dérèglement sur le marché. Ayant échoué sur le front sécuritaire, elles se rabattent sur le social en agissant sur les prix », a accusé Rezig.
Et sans surprise, il ne précisera ni de qui il s’agit, ni de comment ils procèdent, ni d’où ils viennent… Bref, « des mains invisibles ».
Les fruits définitivement inaccessibles,
Au delà des ubuesques et métaphysiques explications de ce responsables, un résultat est d’ores et déjà là : les fruits sont définitivement inaccessibles pour 80% de la population dont le salaire se calcule sur la base de 20.000 DA (100€) et qui a perdu plus de 30% de sa valeur depuis 2020 du fait de l’inflation.
Ainsi, la mandarine est proposée à 400 Da le KG, la grenade à 150 Da voire 250 Da dans les marchés les plus prisés des grandes villes du pays, les raisons ont dépassé le seuil des 250 Da le KG, les prix de l’orange varient de 150 jusqu’à 250 Da, la Banane affiche des prix de 300 Da le KG. La figue est proposée à 180 Da/KG, les pommes ont dépassé les 300 Da/KG dans plusieurs régions du pays, etc.,
On pourrait continuer encore d’établir à l’infini la longue liste des prix exorbitants des fruits de large consommation désormais inaccessibles à l’écrasante majorité de la population… Et « cerise » sur le gâteau, ce ministre est encore là !
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