Le gouvernement présente un budget “à trous” pour 2022. Le déficit budgétaire est fortement revu à la hausse par rapport au déficit prévisionnel de l’actuel exercice. Le creusement du déficit au titre de l’année budgétaire 2022 est dû essentiellement à un net rebond des dépenses publiques, lesquelles devraient caracoler à près de 10 000 milliards de dinars l’an prochain.
Alors que les spéculations vont bon train sur les options retenues par l’Exécutif pour le financement du déficit, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a assuré, dimanche, que le Fonds de régulation des recettes (FRR) “contribuera à l’absorption de ce déficit”.
Grâce à un net rebond des cours du pétrole brut sur le marché mondial, bien au-delà du prix de référence retenu par l’Exécutif dans sa feuille de route budgétaire de 2022, le FRR devrait renouer avec la plus-value permettant au gouvernement de renouer, à son tour, avec le financement du déficit au moyen de ce Fonds.
« Un retour aux vielles recettes », en somme commente le quotidien Liberté, qui rapporte l’information, ce mardi 26 octobre.
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