Quand ce n’est pas la Religion ou la Mémoire, c’est la langue Arabe qui est instrumentalisée pour détourner l’attention.
Ainsi, alors que la monnaie nationale s’effrite, que la crise économique pèse de plus en plus sur les plus fragiles, que même l’eau potable enregistre des perturbations, c’est le ministre de la formation professionnelle qui est à la manœuvre pour créer diversion. Ce dernier à instruit ses services dans la soirée d’hier jeudi 22 octobre, d’ »utiliser la langue arabe dans l’enseignement garanti au niveau des établissements de formation du secteur. Ainsi que dans toutes les correspondances de vos services ».
Une énième posture qui n’a pas échappé aux internautes qui se demandent ce qui est advenue de la fameuse note du ministre du Commerce, Kamel Rezig qui avait instruit, début 2021, ses services d’engager une campagne d’arabisation des enseignes commerciales des commerces. Il avait été jusqu’à appeler à « criminaliser l’utilisation d’affiches et de panneaux publicitaires écrits avec une langue autre que l’arabe ».
Une démarche qui semble oubliée du fait qu’aucune estimation du coût, ni évaluation des moyens logistiques à mettre en place, n’avaient précédé cette curieuse décision. Un coup de tête comme savent faire les responsables algériens depuis l’indépendance de ce pays, où l’idéologie et la posture priment toujours sur les études de faisabilités et autres de coûts…
Pouvez pas faire mieux pour détester la langue arabe et les bougnoules