« Il est inadmissible que l’Algérie, qui possède la plus grande communauté étrangère en France avec 18 consulats, ne puisse pas constituer un levier de commande pour intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais (aussi) au niveau de la politique française ».
C’est ce qu’a déclaré mercredi 13 octobre au forum du journal El Moudjahid, l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed Antar Daoud, relançant ainsi, la polémique entre Alger et Paris.
La déclaration a suscité plusieurs réactions en France, notamment dans les rangs de l’extrême-droite qui s’est emparée des propos de ce diplomate pour critiquer la mollesse de la diplomatie française sous Macron et s’attaquant par ricochet à l’Algérie et à la diaspora algérienne.
Le Quai d’Orsay réagit
Ce mercredi 20 octobre, le site TSA rapporte que c’est le gouvernement français qui a réagi de la manière la plus officielle qui soit. Interrogée au cours d’un point de presse ordinaire, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères (Quai d’Orsay) a réclamé le respect de « la souveraineté » de son pays par l’Algérie.
Elle a indiqué que le ministre français des Affaires étrangères a rappelé la semaine dernière le profond attachement de la France au respect de la souveraineté algérienne. »
Avant de renvoyer la balle aux autorités algériennes, qui ont réclamé le respect de la souveraineté du pays après les propos de Macron. « Il va de soi que nous attendons aussi de tous nos partenaires le respect de notre souveraineté », a déclaré la porte-parole.
La diaspora algérienne soutiendra jamais un régime dictatorial …cette diaspora qui a fuit votre régime régnant et profitant d’une rente mémorielle…