Début 2018, les autorités impuissantes devant le phénomène de l’immigration clandestine (Harraga) fait encore une fois appel à la religion. Sans surprise, le Haut conseil islamique (HCI) est mobilisé. Et il ne lui faut pas plus de 24h pour sortir une Fetwa de ses tiroirs à Fetwa : « La haraga est Haram », déclare religieusement Bouabdallah Ghlamallah, président de cet organisme religieux dont le budget n’a jamais été rendu public.
Le 12 octobre 2021, l’analyste politique, Smail Maaraf évoque ce sujet sur la chaîne Radio M.
« Il n’ont fait qu’utiliser le ministère des affaires religieuses et les muftis pour dire que la haraga est haram et je ne sais quoi d’autres. Pour moi, je ne considère que la haraga est hallal. Apportez moi n’importe quel mufti ici, je le lui dirai. Celui qui opte pour la haraga ne cherche pas à mourir. Au contraire, il cherche à vivre. Parce qu’ici il est mort. Je pense que quelqu’un qui en arrive à ce niveau de réflexion, je le vois plutôt comme un génie qui vous dis, » je vous laisse ce pays, je me tire ». Au lieu de trouver des solutions, ils préfèrent mêler la religion avec leurs histoire de haraga haram et je ne sais quoi encore… »
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