Le président tunisien, Kaïs Saïed, a encore décidé de sévir. Hier jeudi 14 octobre, il a retiré le passeport diplomatique de l’ancien président, Moncef Marzouki. Ce dernier avait lors d’une sortie médiatique hasardeuse – comme d’habitude –appelé la France à s’ingérer dans les affaires tunisiennes.
La réponse du président Saïed ne s’est pas fait attendre. Il a décidé de retirer le passeport diplomatique de « toute personnalité qui a sollicité une intervention étrangère dans les affaires internes du pays. Sans le nommer, le chef de l’Etat vise l’ancien président provisoire, Moncef Marzouki », affirme le site d’information Business News.
La même source indique, dans ce contexte, que Kaïs Saïed, qui a présidé le premier Conseil des ministres depuis la nomination de Najla Boudene en qualité de Première ministre, a instruit la ministre de la justice à l’effet d’ouvrir une enquête judiciaire à la suite des agissements de Moncef Marzouki, « les qualifiant d’atteinte à la sûreté nationale ».
Car, pour lui, « les personnes qui sollicitent l’intervention de parties étrangères de traîtres à la nation », ajoute Business News.
Ce n’est pas l’unique mesure de rétorsion de la journée. Le président tunisien a décidé, par décrets publiés ce jeudi 14 octobre, de mettre fin aux fonctions des membres du cabinet du président du parlement, Rached Ghannouchi.
Ainsi, il a limogé « Ahmed Mechergui, chef de cabinet de Rached Ghannouchi, Wassim Khadraoui, chargé de mission au cabinet, Asma Jammazi, chargée de mission au cabinet, Mohamed Ghariani, chargé de mission au cabinet et Jamel Taher Laawai, chargé de mission au cabinet du président de l’Assemblée ».
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