L’une des initiatrices du mouvement populaire contre le régime de Bouteflika, dès 2014, lâchée par ce même mouvement populaire, qui ne la considère par assez islamiquement correcte, se bat désormais seule contre la Justice.
La militante Docteur Amira Bouraoui a été jugée en appel, mardi 12 octobre devant la cour de Tipaza, alors que la principale accusée était absente.
Le procureur de la République a requis les peines de trois (03) et cinq (05) ans assortie d’une amende de 50 000 Da dans les deux dossiers pour lesquelles elle a été inculpée en mai dernier.
Premier dossier :
- “Outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions”,
- “Atteinte à la personne du président de la République”,
- “Diffusion d’informations susceptibles d’attenter à l’ordre public”.
Second dossier :
- “Atteinte aux préceptes de l’islam”
Rappelons que le Docteur Amira Bouraoui a été condamnée par le tribunal correctionnel de première instance, à deux ans de prison ferme dans chacun des dossiers, soit quatre années ferme sans mandat de dépôt. Le parquet et l’accusé ont interjeté appel contre ce jugement.
Le verdict sera rendu le 18 octobre prochain.